Cette semaine est sorti le film Suneung (수능ce qui signifie baccalauréat), un thriller de la sud-coréenne Shin Su-won. Le film se passe dans un lycée d’élite et se focalise sur les travers du système éducatif ultra-compétitif de la Corée du Sud.


Le synopsis :

Citation :

Yujin, élève de terminale promis à un avenir brillant, est retrouvé assassiné. Très rapidement, les soupçons se portent sur June, l’un de ses camarades de classe. Mais en remontant le fil des événements, c’est un univers d’ultra-compétition et de cruauté qui se fait jour au sein de ce lycée d’élite, où la réussite au « Suneung », l’examen final qui conditionne l’entrée des élèves dans les meilleures universités, est une obsession. Pour obtenir la première place, certains sont prêts à tout, et même au pire…

Il est vrai qu’en Corée, l’éducation est une réelle priorité pour les familles et que les enfants sont, dès leur plus jeune âge, soumis à la pression des examens pour se préparer au mieux à cet examen final, sésame pour entrer dans les meilleures universités du pays, qui ensuite ouvrent la porte vers les plus hautes sphères du pouvoir économique et politique. Le Suneung est réellement déterminant pour le futur parcours professionnel et social des individus. Cela n’est pas sans rappeler le système des grandes écoles en France, et leur réseau d’anciens élèves, mais encore plus compétitif et sélectif.
Pour se préparer au Suneung, des instituts spécialisés, les hagwons, véritable industrie, dispensent des cours privés en complément de l’éducation publique, pour environ 2500€/an et par enfant. Cette pression scolaire intense (entretenue par les professeurs, les camarades, et les familles) est parfois difficile à supporter pour les élèves (épuisement physique et morale, taux de suicide très élevé).

Le résultat est là : les coréens sont dans le peloton de tête des comparatifs scolaires internationaux, comme le PISA (http://www.oecd.org/pisa/keyfindings/PISA-2012-results-snapshot-Volume-I-ENG.pdf)

Pour en revenir au film, je ne l’ai pas vu (encore) donc je ne vais trop commenter. Néanmoins, je suis assez méfiant envers ces œuvres qui « traitent » d’un problème d’un pays en s’arrêtant aux aspects grand spectacle, sans mettre en avant les aspects culturels qui sont très présents derrière. C’est trop facile de pointer du doigt, sans chercher les clés pour comprendre. Ceux qui ont lu Stupeur et Tremblements d’Amélie Nothomb comprendront ce que je veux dire. Donc j’espère que la réalisatrice coréenne n’est pas trop tombée dans la facilité pour faire des entrées.
Reste que c’est un thriller, et non un documentaire.

Si vous avez l’occasion d’aller le voir, n’oubliez pas de poster ici vos impressions.

Je n'ai pas encore eu la chance de le regarder mais ça semble vraiment intéressant.

A voir quand je serais VIP...pour le moment....patience ^^

pas encore ce film;mais le pitch  donne envie,je vais regarder le debut du fulm,si j accroche, j irai au bout

ça a l'air intéressant je pense que j’essaierais de le regarder je n'ai pas encore vu beaucoup de film traiter ce sujet