Dans le cadre du festival de la BD d'Angoulême a eu lieu une exposition d'oeuvres d'artistes sud-coréens sur le thème des "femmes de réconfort", formule politiquement correcte pour désigner les femmes coréennes utilisées de force pendant la 2nd guerre mondiale pour le bon plaisir des soldats japonais.
Évidemment, les réactions courroucées du Japon ne se sont pas faites attendre.
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Je n'ai pas de commentaire d'un point de vue artistique sur les œuvres, car je ne les ai pas vues. Néanmoins, je trouve navrant et stupide de la part des organisateurs et des autorités qui ont cautionné le programme du Festival de s'embarquer volontairement dans des contentieux internationaux auxquels la France est totalement étrangère, par le biais d'un festival de B.D.
Ces questions sont suffisamment sensibles en Asie pour ne pas mettre de l'huile sur le feu par plaisir. Elles appartiennent à l'Histoire, et en France nous ne sommes pas du tout légitimes pour intervenir dans ces débats. En plus, je ne vois pas du tout qui ressort gagnant de cette provocation.
Carton rouge donc, en espérant que cela s'arrêtera là, et qu'il n'y aura pas de surenchère dans les déclarations.